Durée : une demi-journée de préparation + 1h par entretien, nombre : illimité, aménagement : tables et chaises
Désir : dépasser les représentations de nos collègues ou d’un public et s’attaquer frontalement au sentiment d’impuissance, d’inutilité ou d’isolement que les animateurs peuvent ressentir face à une situation ou un sujet de société
Préparation : aucune si ce n’est de se former à cet outil...
Animation : comme pour beaucoup d’outils, mais particulièrement pour celui-ci, il s’agit d’abord de se demander ce qu’on cherche réellement. C’est à partir de ces réponses que l’on pourra bâtir l’enquête sensible. Cette enquête se constitue concrètement d’une série de questions établies à l’avance. Les premières seront plutôt fermées, c’est-à-dire appelant des réponses objectives, et visent à décrire le contexte de la personne enquêtée par rapport au thème de l’enquête. Puis les questions glissent pour devenir ouvertes et subjectives. Une fois l’enquête construite, reste alors à prendre rendez-vous avec les personnes enquêtées dans des lieux neutres (pas sur le lieu de travail si l’enquête porte sur le travail de l’enquêté).
Variantes : nous en avons expérimenté plusieurs : entretiens collectifs, avec des passants, en enregistrant la conversation, sur un piquet de grêve, avec très peu de questions préparées ou avec beaucoup trop, en donnant le questionnaire à l’avance, etc. Le stage que nous proposons sur cet outil permet d’aborder toutes ces variantes mais aussi la construction du questionnaire, la posture de l’enquêteur et la place de l’enquête dans le contexte particulier où elle va être utilisée. Ce qui ne peut être variable, c’est de vivre l’enquête de visu, et non de demander de répondre par mail ou par écrit.
NdlR : L’enquête est sensible en ce qu’elle fait la part belle aux émotions et aux ressentis, qui encouragent ou qui freinent la personne à agir dans la situation ou vis-à-vis du sujet de société support de l’enquête. Le questionnaire ne fonctionne que s’il permet à l’enquêteur de remettre lui aussi en cause ses représentations et ses certitudes. Si le questionnaire pousse l’enquêté à donner raison à l’enquêteur sur les problèmes et les solutions vis-à-vis du sujet de l’enquête, alors elle isolera sans doute encore un peu plus l’enquêteur des personnes enquêtées.
Si vous voulez savoir comment ça se passe chez nous,
lisez le compte rendu détaillé et précis de la